Nous ne cesserons de le répéter : l’évocation du terme fiscalité en France engendre maux de têtes et confusion vis à vis des procédures prises dernièrement. Pour diverses raisons à la fois économiques et bureaucratiques, certains défendent tandis que d’autres réfutent totalement les stratégies adoptées. Ce château de cartes immense menace de s’effondrer à tout moment et à cet insu la nouvelle réforme du président Emmanuel Macron pris place en scène : la flat tax aussi nommée « imposition proportionnel » un système venant remettre l’ordre et instaurer un taux d’imposition précis et stable en ce qui concerne le rachat de vos divers contrats, notamment votre assurance vie. Cette démarche va-t-elle réellement porter fruit ? Cet article vous expose le pour et le contre de la situation.
Y a-t-il du positif dans cette nouvelle réforme ?
Le principe est simple : un taux d’imposition forfaitaire est prélevé à 30% à partir de vos revenus dès 2018. Cette loi s’applique pour plusieurs contrats et prend en compte 2 facteurs principaux :
- Vos taxes sur l’ensemble de vos gains. Ce prélèvement est de 12,8%
- D’autres prélèvements d’ordre social avec un pourcentage de 17,2%
Mais dans cette optique qui œuvre à simplifier ce que redoutes les français, une légère condition s’ajoute concernant votre assurance vie : cette réforme ne s’applique que sur vos versements établis à compter du 27 septembre 2017. Notez aussi, que si vous comptez racheter votre assurance vie, la flat tax prend place lorsque le montant de celle si dépasse les 150000 euros, 300000 en comptant votre conjoint. Que penser alors de ce nouveau régime ? L’instauration d’une telle loi avait pour objectif principal d’épauler les entreprises dans leur financement et réduire la charge gouvernementale en parallèle, mais l’assurance vie demeure un sujet délicat auquel beaucoup de français réfutent tout changement désavantageux. En effet, ce contrat figure parmi les premiers placements de choix effectués en France.
Qu’est ce qui pose un problème dans l’équation ?
Cette volonté politique d’équilibrer la balance de manière pragmatique a heurté l’épargne des citoyens français qui protestèrent leur mécontentement. Appliquer cette réforme revient à une baisse des intérêts de l’assurances vie, ce qui risque de pousser la plupart à opter pour achats des actions.
La flat tax est une solution à double tranchant, un risque tout de même pris et qui subit une évaluation continue. Il a tout de même été amendé à la suite du désaccord du peuple et ne s’applique que sur quelques contrats, tandis que les autres vont devoir faire un choix du type d’imposition libératoire ou proportionnel. La flat tax reste alors une option avantageuse pour certains.